22/02/2019
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La décennie marquée par le réarmement sous le Front Populaire, la guerre (Marcel Bloch est déporté à Buchenvald en 1944), puis la reconstruction est particulièrement mouvementée. A la Libération, les sociétés nationales subsistent, mais le secteur privé tente de renaître. Marcel Bloch change de nom et reprend le pseudonyme de résistant de son frère (« Chardasso »). Il renomme également son entreprise, qui devient en 1947 la Société des Avions Marcel Dassault.



En parallèle, l’Etat commande la construction de 65 avions Flamant à Marcel Dassault, suivi d’un second marché de 230 appareils un an plus tard. C’est à ce moment que se pose la question d’une relocalisation de l’usine implantée dans le centre-ville de Talence. La proximité de l’aéroport apparaît alors comme un enjeu stratégique pour les capacités de production.



Les plans sont dessinés par l’architecte Georges Hennequin, camarade de lycée de Marcel Bloch, en 1949 et le premier bâtiment de 12.000 m² est livré en 1950. Un deuxième bâtiment de 6.000 m² suivra la même année. La guerre froide conforte la position des établissements, rapidement constitués de sept bâtiments (de A à G).



Marcel Dassault décède en 1986. Le chemin d’intérêt communal, qui longe les bâtiments, est rebaptisé en avenue Marcel Dassault en 1987. Au total, plus de 8.000 avions civils et militaires sortent des usines d’assemblage entre 1950 et 2019. Dassault Aviation implante un centre de maintenance pour les Falcon en 2016. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui 1.400 personnes à Mérignac, vient de démarrer une extension de 30.000 m² de son campus. Elle détient également 25% du capital de Thales.






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Crédit photo : Photo ISO- Bordeaux