11/04/2019
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Tout en rappelant le coût « faramineux » et les nuisances supportés par les propriétaires et les entreprises, Alain Anziani a insisté sur la complexité de la question, l’absence de moyens des maires et le volontarisme de Mérignac sur les projets d’aire de grand passage et d’Espace Temporaire d’Insertion (ETI).



Du fait de la non-conformité de la Métropole avec le schéma départemental des aires d’accueil et de grand passage, les procédures d’expulsion en urgence ne peuvent pas être mises en œuvre. Les propriétaires de terrains privés doivent donc se retourner vers la procédure judiciaire pour obtenir une ordonnance d’expulsion. Le Préfet doit ensuite ordonner le concours de la force publique, lequel est rendu après demande d’une enquête de police.



Dans cette phase, les délais sont impossibles à prévoir, pouvant aller d’une à deux semaines à plusieurs mois, aggravant ainsi les préjudices subis par les propriétaires, les riverains et les entreprises.



Alain Anziani a réaffirmé la volonté de Mérignac d’accueillir un Espace Temporaire d’Insertion (ETI). Un terrain, près de la sortie 12, a déjà été identifié. Cet espace serait destiné aux familles roms qui auront fait le choix d’accepter une proposition d’insertion globale et de respecter les engagements de scolarisation des enfants, notamment.










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Lire aussi le Communiqué de presse du 10 avril 2019



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