13/11/2017
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Accompagnée par la pépinière du Krakatoa, la jeune pousse Datcha Mandala a bien grandi ! Après avoir donné plus de 400 concerts et fait la première partie des Insus (ex-Téléphone) au stade de France en septembre dernier, le groupe de heavy blues sort son 1er album intitulé « Rokh ». Vrais enfants du rock, Jérémy, Nicolas et Jean-Baptiste, les trois musiciens du groupe, ont enregistré cet album en analogique avec une « référence », Clive Martin (Queen, Tom Yorke, The Cure, Midnight Oil…).



Regarder l'interview des Dätcha Mandala :









Comme le yin et le yang



L’aventure musicale commence au lycée. Mais au fait, pourquoi Dätcha Mandala ? « Ce nom, c'est comme le yin et le yang : Dätcha (maison russe) pour le côté matériel de l'Homme, Mandala pour le beau, le spirituel et l'éphémère » explique Jean-Baptiste. Leur musique est un peu comme cette harmonie à trouver, entre les gros riffs hard rock, une batterie plus aérienne et un rendu plus rond, plus chaud, plus bluesy. Une patine sonore que les trois musiciens ont poli au Krakatoa.





« On s’est forgé au Krakatoa »



Après le bac - au lycée Fernand Daguin pour deux d’entre eux – les garçons se lancent. Répétitions à Arlac, scènes ouvertes, soutien promotionnel et résidence au Krakatoa pour peaufiner les concerts : « cette salle, c'est le terrain où on s'est forgé » reconnaît le trio. La première partie de Shaka Ponk en 2012, reste gravée dans leur mémoire.



Leur premier album « Rokh » compte huit titres peaufinés après des dizaines de concerts qui ont électrisé le public. Le nom de l’album, à priori si évident, fait en fait référence à un oiseau fabuleux présent dans les contes arabes et la mythologie perse. Pas si étonnant pour un groupe en pleine ascension.



Un concert survolté





À l'occasion de la sortie de leur premier album, les Dätcha Mandala se sont produits au Krakatoa le 10 novembre 2017, et on y était ! Retour sur cette soirée pleine d'énergie :



Un brûle-encens surplombe la scène. Les tapis indiens recouvrent les enceintes. Les fumigations éveillent nos sens et installent une ambiance quasi surnaturelle dans le Krakatoa. Le chanteur arrive, s’agenouille et se recueille, comme pour célébrer le concert qui va avoir lieu. Quelques instants plus tard, les autres membres du groupe apparaissent et entonnent leur premier morceau. À l’image de Rokh, l’oiseau légendaire illustrant leur album, le trio survole diverses influences, en hommage aux personnalités qui les ont inspirées, tels que Gandhi, Robert Plant, ou Janis Joplin… Pendant le concert, le heavy blues s’associe à des sonorités orientales, le groupe nous transporte d’un univers à un autre à l’aide d’un orchestre à cordes, d’une cithare et d’une chorale.



Ce premier album qu’ils ont concrétisé sur scène vendredi soir est l’aboutissement d’un processus de création qui a duré environ six ans. Le public du Krakatoa conquis, Les Datcha Mandala quittent la scène sous un tonnerre d’applaudissements.



Pour suivre l’actualité des Dätcha Mandala : https://www.datchamandala.net/