13/01/2021
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C’est la Métropole qui porte ce projet, sur une idée originale et une demande de la Ville de Mérignac qui cède 2 000 m² de foncier pour la chaufferie et ses abords. La chaufferie, c’est le coeur du réseau : une puissance de production de 3,5 MW bois et 4 MW gaz…

Du bois et du gaz ? « Oui, par mesure de précaution, explique Pascal Schoemacker, chef de projet réseaux de chaleur à la Métropole, 80 % du temps, l’énergie sera produite à partir de la combustion de plaquettes forestières issues d’arbres broyés dans un rayon de 100 km maximum ou de cagettes récupérées. Mais quand il fera très froid ou en cas de panne, le chauffage au gaz prendra le relais. »

Plus écologique, plus économique

Ce système a plusieurs avantages, dont le plus important est la réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments desservis. Le deuxième atout est technique : le réseau biomasse fonctionne comme un énorme radiateur dont les tuyaux souterrains en acier calorifugé de 40 cm transportent l’eau chaude, récupèrent l’eau refroidie, la réchauffent et la renvoient vers les espaces à chauffer… Un cycle sans déperdition d’énergie !

 

 

Enfin, le chauffage biomasse n’est pas plus cher que le chauffage au gaz, pourtant très bas depuis quelques années. « 74 € le MW/h TTC en moyenne. Soit 740 € par an pour chauffer un appartement de taille normale », assure Pascal Schoemacker.

 

Réseau social

Ce service public dépend de Bordeaux Métropole ; cependant, c’est la société Mixener qui a été choisie pour construire et exploiter le réseau. Dans sa phase 1 (horizon 2022), il alimentera le stade nautique, la résidence de Capeyron et des équipements publics comme la Mairie, le Pin Galant, le stade Robert-Brettes. Dans sa phase 2 (2029), il sera étendu jusqu’aux résidences Pont-de-Madame et Joliot-Curie, les Bruyères, Jean-Mermoz, puis englobera le collège Jules-Ferry et la Médiathèque… Un positionnement social voulu par la Mairie.

C’est la première fois qu’un tel réseau est développé sur des constructions existantes : aux privés (copropriétés, bailleurs sociaux), donc de décider s’ils souhaitent ou non s’y raccorder. « Les Mérignacais peuvent y trouver un intérêt financier » souligne- t-on à la Métropole. S’ils participent au financement de l’opération, ils perçoivent des intérêts allant de 4,5 % à 5,5 %. Plus on est proches du réseau, plus le taux augmente. » Une dernière bonne nouvelle ? L’énergie biomasse est moins sensible aux variations de prix que le gaz : pas de mauvaises surprises sur la facture.

 

Plus d'information, qui contacter ?

Pour en savoir plus sur le raccordement au réseau de chaleur biomasse vous pouvez contacter :

Vincent DESSANE Directeur Commercial MIXENER 211 Avenue de Labarde – 33300 Bordeaux

Tél. 05 56 79 43 67 / Mob. 06 71 92 64 69

Site internet : www.mixener.fr