26/01/2024
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Des vœux sous le signe de l’économie

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C’est Thierry Trijoulet, premier adjoint au Maire, délégué à l’urbanisme, qui a lu, devant 300 invités, le discours rédigé par Alain Anziani, empêché, lors de la cérémonie des vœux aux personnalités, vendredi 19 janvier. Comme chaque année, une large partie du discours était consacrée à l’économie.

Le discours d’Alain Anziani a notamment insisté sur l’importance de l’aéroport, « indissociable de l’histoire et de l’identité de notre ville », en rappelant qu’il se trouvait au cœur d’un bassin de 15.000 emplois et qu’il était désormais engagé dans un « virage » vers la décarbonation de son activité, la végétalisation de ses installations et la réduction des nuisances sonores de ses vols, notamment la nuit.

Alain Anziani s’est également interrogé sur le soutien ou non à la filière aéronautique, pour conclure immédiatement qu’il faudrait « être fou pour y renoncer ». La France a besoin d’emplois et d’industries. Il a également tenu à rappeler que l’écosystème aéronautique de Mérignac était sans doute unique dans notre pays avec la présence de très grands groupes, le transfert de Bordeaux Technowest dans son nouveau site (voir ci-dessous) et, à plus long terme, le projet de cité aéronautique et de l’espace, Tarmaq.

 

Bordeaux Technowest s’installe dans son Cockpit

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Bordeaux Technowest a transféré ses équipes, son siège social et une dizaine de start up dans les locaux de Cockpit ce lundi 22 janvier. Réalisé par Quartus, l’ensemble immobilier se déploie sur une parcelle de 4 hectares, située à l’angle des avenues de Beaudésert et Marcel Dassault. Il se compose de deux bâtiments principaux : le premier consiste en un hub tertiaire de 9.712 m² qui accueillera le projet Cockpit (6.500 m²), ainsi qu’un hôtel d’entreprises ; le second propose un parking silo de 256 places, réversible en bureaux.

La partie Cockpit est déjà commercialisée à 90%, auprès de 45 sociétés de la filière, qui emménageront progressivement dans les jours à venir. Parmi les locataires, il faut aussi noter la présence institutionnelle du pôle de compétitivité Aerospace Valley et de plusieurs sous-traitants de rang 1 de Dassault Aviation. La vocation de Cockpit, qui dispose également d’un amphithéâtre de 220 places et d’un espace de réception en rooftop, est aussi d’accueillir, d’animer et de valoriser la filière ASD de la métropole. Plusieurs événements sont déjà programmés pour les semaines à venir.

C’est en octobre 2018, que Quartus avait remporté le concours lancé par Bordeaux Métropole et la ville de Mérignac, pour le projet Cœur Aéroparc. Groupama Immobilier s’était ensuite porté acquéreur de l’ensemble en décembre 2021 pour plus de 35 millions d’euros. D’ici quelques semaines, le site accueillera plus de 500 emplois hautement qualifiés.

La livraison du programme Cœur d’Aeroparc et le transfert de Bordeaux Technowest dans Cockpit seront un des événements économiques majeurs de l’année pour Mérignac et toute la filière aéronautique, faisant de ce site un espace unique en France.

Le Cockpit - Bordeaux Technowest

 

Un nouveau programme immobilier majeur avenue Kennedy

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Le groupe BMG a posé la première pierre de son programme immobilier « le Spi », jeudi 25 janvier, en présence de Marie Récalde, adjointe au Maire déléguée au développement économique, de Delphine Pirrovani (agence BPM), architecte du projet, et de 160 autres acteurs économiques.

BMG est un acteur immobilier important, avec plus de 900.000 m² de locaux professionnels en France, dont 60.000 à Mérignac. Quant au Spi, il s’agit d’un ensemble de 11.000 m² composé de 4 bâtiments en R+5, qui accueilleront des commerces et services en rez-de-chaussée, ainsi que des bureaux.

Le programme, qui propose une double entrée avenue Kennedy et chemin de magret, avec une façade le long de l’étang Innolin, a été conçu pour accueillir 950 emplois. Sa première tranche (3.500 m²) est lancée en blanc pour une livraison au deuxième trimestre 2025.
Marie Récalde, au cours de sa prise de parole, a insisté sur le rôle historique de BMG dans le développement économique de la ville, l’élégance et la qualité de ses immeubles professionnels. Elle a également dressé les perspectives de développement pour la transformation du tronçon de l’avenue Kennedy, compris entre la rocade et l’aéroport.

Groupe BMG (groupe-bmg.fr)

 

La Direction Générale de l’Armement achète 42 Rafale à Dassault Aviation

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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé, le 12 janvier dernier, la commande de 42 avions Rafale. Cette commande, qui représente un investissement de plus de 5 milliards d’euros, était prévue depuis longtemps et figurait dans le budget 2023. Plus précisément, le contrat porte sur la commande des 30 appareils initialement prévus, ainsi que 12 avions supplémentaires en remplacement de ceux vendus d'occasion à la Croatie en 2021. 

Hormis un contrat début 2021 de 12 Rafale destinés à remplacer les avions vendus d'occasion à la Grèce, il s'agit de la première commande française depuis 2009. Elle porte à 234 le nombre de ces avions commandés par l’Etat depuis les débuts du programme.

La France dispose à l’heure actuelle d’une flotte de 165 appareils, dont 41 pour la version Marine destinée aux porte-avions. « Première commande majeure financée par la LPM, elle illustre l'excellence industrielle française et contribue à plus de 7.000 emplois dans plus de 400 entreprises en France », a rappelé le ministre. Les livraisons doivent s'étaler entre 2027 et 2032. D'ici là, l’armée de l’Air doit encore réceptionner 27 appareils commandés par le passé.

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, le Rafale est un instrument de souveraineté. « Cette souveraineté industrielle militaire constitue une exception en Europe. Elle assure la supériorité de notre aviation de combat. Elle est également un atout de rayonnement diplomatique et de puissance économique avec l'export ». Pour assurer sa viabilité, Dassault Aviation et toute la filière industrielle de défense française doivent en effet s’appuyer sur l'exportation.

Construit et conçu par Dassault Aviation, qui supervise la fabrication de l'avion (60% de la valeur de l’appareil), Thales pour son radar (22%) et Safran (18%) pour son moteur, le Rafale est destiné à être l'avion de combat français au-delà de 2040, quand il sera progressivement remplacé par le Scaf (Système de combat aérien futur), développé avec l'Allemagne et l'Espagne.

Dassault Aviation, acteur majeur de l'aéronautique (dassault-aviation.com)

 

Sur vos agendas : le club des entreprises accueille ses nouveaux adhérents

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Le club des entreprises organise un petit-déjeuner d’accueil de ses nouveaux adhérents le mardi 30 janvier à partir de 8h30.

A cette occasion, c’est le centre de formation My English School (244, avenue de la Marne) qui organisera ce petit-déjeuner.

Gratuit, mais sur inscription.

Club des entreprises de Mérignac (club-entreprises-merignac.com)

 

 

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