Fermeture du parc de Bourran : les pluies abondantes de ces derniers jours ont provoqué la montée des eaux du bassin du parc de Bourran qui à présent déborde. Par mesure de sécurité le parc sera fermé jusqu'à nouvel ordre.
Le salon international du drone civil UAV Show, organisé du 19 au 21 octobre au parc des expositions de Bordeaux et au centre d’essais de Sainte-Hélène, vient de fêter son dixième anniversaire. Lancé avec les moyens du bord sur le parking de Bordeaux Technowest en septembre 2010, le salon avait reçu, dès sa première édition, la visite inattendue de Christian Estrosi, ministre de l’industrie de l’époque, ce qui lui avait donné une visibilité immédiate.
Les éditions suivantes, organisées à la BA 106, puis au Pin Galant, en partenariat avec Congrès et Expositions de Bordeaux (CEB), n’ont cessé de monter en puissance. Le salon, pour continuer à se développer, s’est donc tenu cette année au palais de l’Atlantique du parc des expositions, ce qui lui a permis de passer un cap supplémentaire. La journée de démonstration à Sainte-Hélène a été conservée.
En termes de chiffre, 110 entreprises ou organisations ont exposé (dont une vingtaine d’Aquitains), 17 ateliers, 8 conférences, 4 tables rondes et 3 démonstrations en volière indoor ont été organisées à Bordeaux-lac. Pour ces deux premiers jours, la fréquentation a été au rendez-vous avec 3.000 visiteurs professionnels. Huit démonstrations en conditions réelles ont ensuite été organisées à Sainte-Hélène.
Sur un plan plus institutionnel, le salon a été inauguré par Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès des Armées, Martin Guespéreau, Préfet délégué pour la défense et la sécurité, Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine et Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole et Maire de Mérignac.
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En 2010, le député Jean-Claude Viollet comparait, dans un rapport parlementaire, l’industrie naissante du drone à celle des débuts de l’aviation. « Nous sommes, dans le cas des drones, face à une situation comparable à celle des débuts de l’aviation ». En 2020, le marché mondial était évalué à 6 milliards de dollars, avec une croissance annuelle estimée à 16%, entre 2021 et 2026.
Le dixième anniversaire d’UAV est une consécration pour Bordeaux Technowest et Mérignac, puisque c’est en 2005 que les premiers projets de drones civils (Aeroart et Aelius) ont été accueillis par la technopole. C’est ensuite en 2008, toujours à l’initiative de Bordeaux Technowest, que la première zone d’essai pour les drones civils a été créée en France à Martignas.
La séquence 2010-2012 est ensuite décisive, avec la création du cluster drones (Aetos) en Aquitaine, la première édition du salon UAV Show et la mise en place d’une première règlementation par la DGAC pour le vol des drones.
Les années suivantes ont constamment conforté Bordeaux Technowest dans ses choix initiaux avec l’accueil et l’accompagnement de projets de plus en plus nombreux et, surtout, de plus en plus innovants. La filière drone représente aujourd’hui entreprises et emplois dans la Métropole.
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Le promoteur Quartus organise vendredi 22 octobre la pose de la première pierre du Cœur d’Aeroparc. Pour mémoire, le terme d’Aéroparc est apparu à Mérignac en 2006, à la suite de la crise de la Sogerma, avant la création de la SPL Bordeaux Aeroparc portée par Bordeaux Technowest en 2012, puis celle de l’OIM fin 2015.
C’est en 2014, c’est-à-dire avant même l’implantation de Thales, que Bordeaux Technowest évoque pour la première fois l’idée de matérialiser un cœur économique pour la zone. Les contours du projet actuel, qui sera réalisé par Quartus, ont été définis lors d’une consultation à laquelle ont participé 15 candidats en 2018.
L’opération sera déployée sur près de 40.000 m². Elle accueillera le siège social de Bordeaux Technowest, des locaux de l’institut Evering (ex-IMA) de l’Université de Bordeaux, du pôle de compétitivité Aérospace Valley, le restaurant Lulu dans la prairie, ainsi qu’un hôtel d’entreprises et de services. Les parkings silos seront réversibles, c’est-à-dire évolutifs en bureaux.
Le projet dans son intégralité représente un investissement de 25 millions d’euros.
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Le transfert de la « brasserie sympathique » Lulu dans la prairie a fait partie du projet immobilier du Cœur d’Aeroparc dès sa version de 2014. Créé en 2004 et situé à l’entrée du campus de Dassault Aviation, face au projet Tarmaq, l’établissement est, depuis cette date, devenu un lieu incontournable pour l’animation économique du nord de l’aéroport.
Lulu dans la prairie, qui est une des plus importantes brasseries indépendantes de Mérignac (16 salariés ; 1 million d’euros de chiffre d’affaires et 250 couverts par jour en 2019), remplit aussi une fonction essentielle de restaurant d’affaires (et d’afterwork) pour toutes les entreprises de l’Aeroparc.
Le nouveau bâtiment de 400 m² devrait être livré en mai 2023 et proposera 150 places assises en salle et 250 en terrasse. Le bâtiment actuel ne sera démoli qu’à la fin de l’opération et « Lulu » restera ouvert pendant les travaux. Dans son nouveau concept, le restaurant proposera toujours une cuisine traditionnelle, mais avec la volonté cependant de limiter son empreinte environnementale (accentuation des circuits courts, optimisation de la gestion des déchets, installation de ruches, réalisation d’un potager et d’un jardin des aromates, etc.).
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Bordeaux Métropole organise le 4 novembre à la Maison des Associations (55, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny) une réunion publique de concertation sur les zones de l’hippodrome et de Château-Rouquey, en présence de Marie Récalde, Adjointe au Maire déléguée au développement économique.
Ce périmètre de 42 hectares, rattaché à l’OIM Bordeaux Aéroparc fin 2019, va être bouleversé par l’arrivée du tram et par d’importants aménagements routiers. Il comporte des enjeux très forts d’accès, de requalification (le parc de l’Hippodrome, lancé en 1959 par Robert Brettes, est le plus ancien de Mérignac), de densification et de cohérence économique.
Inscriptions : bxmet.ro/oimba-hippodrome
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La direction du développement regroupe les grands projets urbains, l'urbanisme en lien avec Bordeaux Métropole et l'habitat mais aussi le logement social et l'Observatoire qui collecte et synthétise des données internes et externes pour aider les élus dans leurs décisions.