Novembre 2025

 

LA PAROLE EST À LA MAJORITÉ


 

Mérignac, une ville mobilisée contre les violences faites aux femmes

La Ville de Mérignac réaffirme son engagement constant dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Avec l’ouverture de la Maison des femmes, un lieu d’accueil, d’écoute et d’accompagnement, les victimes peuvent désormais bénéficier d’un soutien global assuré par des juristes, psychologues, associations partenaires, la police municipale et les agents de la Ville et du CCAS.
Cet engagement s’incarne également dans des actions concrètes : le dispositif « Demandez Angela », qui compte plus de 90 commerces partenaires, permet d’offrir un refuge immédiat aux personnes en situation de danger. Des logements d’urgence sont également mis à disposition pour accueillir femmes et enfants victimes, dans une démarche d’accompagnement vers la reconstruction.
La Ville conduit tout au long de l’année des campagnes de sensibilisation et des actions éducatives, rappelant que la prévention et la vigilance collective demeurent essentielles. À l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, Mérignac poursuit cette mobilisation à travers rencontres, débats et ateliers.
Parce qu’aucune violence n’est tolérable, la Ville de Mérignac reste pleinement engagée pour protéger, accompagner et construire une société plus juste et plus sûre pour toutes et tous.

Samira El Khadir Conseillère municipale déléguée à l’égalité femmeshommes, à la vie scolaire et périscolaire, à la prévention et au quartier de Beutre

 


 

Vigilance sur l’avenir des polices municipales et de leurs agents.

Des sentiments d’injustice, de colère, d’attente d’autres choix se manifestent, à Mérignac comme dans tout le pays.

Si des maires décident d’armer leur police municipale « c’est leur choix ». Pourquoi le fontils ? Bien souvent parce que la police nationale se désengage.

Nous ne sommes pas opposés par principe à l’évolution des missions de la police municipale mais nous demandons que l’État assume pleinement ses responsabilités en matière de sécurité et de tranquillité publique, qu’il affirme le rôle central de la police nationale en lui donnant les moyens nécessaires, notamment avec l’ilotage.

C’est pourquoi les élus communistes expriment leur vigilance.

- 1 risque de confusion entre missions de police nationale et missions de police municipale, sachant que les polices municipales ne disposent ni des mêmes formations, ni des mêmes moyens , ni des mêmes statuts

- Un risque de concurrence entre les territoires de sécurité à plusieurs vitesses.

- Un transfert de charges de l’État vers les communes sans compensation financières et leurs marges financières réduites .

Nous continuerons à défendre une conception de la sécurité fondée sur l’égalité républicaine, la prévention et la solidarité.

Groupe communiste : C. Mellier, J. Girard, M.A. Chaussoy, L. Farnier, L. Beaulieu

 


 

Étude PestiRiv sur l’exposition aux pesticides : et ensuite ?

PestiRiv est une étude nationale visant à décrire l’exposition de personnes vivant à proximité d’exploitations viticoles en comparaison de personnes « non riveraines ». En tout, 2700 habitants des différentes régions viticoles françaises ont participé à l’étude. Au total, 56 substances (insecticides, fongicides, herbicides) utilisées en viticulture ont été recherchées.
Quel que soit le type de prélèvement considéré (air, poussières, urines, cheveux…) les riverains de vignes présentaient des fréquences de détection ou des niveaux d’exposition supérieurs aux non riverains. Une augmentation de l’exposition est également observée en période d’épandage.
Les recommandations des autorités sanitaires sont sans appel : réduire l’utilisation de pesticides au strict nécessaire et mieux informer les populations.
En effet, les expertises collectives de l’Inserm parues en 2013 et 2021 ont mis en évidence des liens solides entre l’exposition aux pesticides et de nombreuses maladies.
Les solutions existent, elles sont notamment agronomiques, la transition vers une agriculture plus respectueuse du vivant doit s’accélérer. Les mesures de protection collective, comme des infrastructures agroécologiques telles que les haies sont un élément clé, elles doivent être préservées et développées tels des écrans naturels.
Nous demandons que les résultats détaillés soient transmis à chaque territoire ayant participé afin que les acteurs concernés puissent travailler efficacement pour limiter au maximum l’exposition des habitants.

Ghislaine Bouvier et Bastien Rivières, groupe Mérignac Ecologiste et Solidaire

 


 

LA PAROLE EST À L’OPPOSITION


 

Trottoirs, caniveaux, voies cyclables : LA VOIRIE NÉGLIGÉE

De nos visites dans les quartiers, il ressort un triple constat :

1- VÉTUSTÉ ET ÉTROITESSE DE NOMBREUX TROTTOIRS - Les déplacements y sont entravés, voire périlleux. Cela expose les personnes fragiles aux chutes, oblige les parents avec poussette à marcher sur la chaussée et prive les PMR(1) d’autonomie. La nuit c’est pire, faute de dispositifs rallumant les lampadaires pour les passants.

ENTRETIEN ET PROPRETÉ DÉFAILLANTS DANS BEAUCOUP DE RUES -Les mauvaises herbes prolifèrent, abîment le revêtement de surface et obstruent les caniveaux/fossés , empêchant l’écoulement des eaux lors des orages… Sans oublier les conséquences sanitaires(2) :

  • Leur pollen allergisant cause des réactions respiratoires, cutanées…(3)
  • Les chats et chiens se plantent des épillets dans les pattes, oreilles, yeux, gorge…
  • Plusieurs secteurs sont envahis de nuisibles (serpents, rats, etc.)

3- VOIES CYCLABLES SOUVENT PIÉGEUSES : dénivelés, trous ou plaques d’égout en saillie sont inconfortables pour les cyclistes et de vrais dangers pour les trottinettes aux roues très petites.

Ayant peu évolué depuis 2014, la voirie est indigne d’une ville de 80.000 habitants.

LA « BIODIVERSITÉ » NE DOIT PAS ÊTRE UN PRÉTEXTE AU MANQUE D’ENTRETIEN DE LA VOIRIE.

Thierry Millet, Ch Peyré, H Delneste, A Jacinto, S Deluc et JM Achiary Groupe Ensemble pour une Ville Durable

(1) Personnes à Mobilité Réduite
(2) En ville, chaleur et absence de compétition végétale prolongent la pollinisation
(3) Les personnes sensibles sont obligées de recourir aux antihistaminiques  

Thierry Millet, Ch Peyré, H Delneste, A Jacinto, S Deluc et JM Achiary Groupe Ensemble pour une Ville Durable 


 

POURQUOI LE PROJET PHARAONIQUE « MERIGNAC SOLEIL » DEVIENT UN GOUFFRE FINANCIER AU COEUR D’UNE FORET D’IMMEUBLES ?

Un non-sens économique, une catastrophe écologique et humaine !
Ce projet visait à « Bâtir la ville sur la ville », paye-t-il les pots cassés de la « reconquête de la France Moche » ?
Des habitants unanimes… (excepté la majorité municipale !)
Le quartier se construit dans un grand désordre, et les moyens tardent (passage piétons, protections de sécurité aux entrées d’immeubles, grillages…); plus de 400 logements ont été réalisés, reste 2600 à venir !
Les incohérences de « Mérignac Ville Verte »
Après avoir envisagé un seul espace vert, il y en aurait deux de taille très modeste –parc Carpentier (1 hectare), parc Anquetil (0,63 hectare) En comparaison le Jardin public fait 10 hectares… et on nous vend « la plus grande opération de renaturation de France » ! on passe de 47 m² de nature/ logement, à 16 m2 ! (ratio minimal OMS)…
Chacun appréciera !
Ce sont les mérignacais qui « passent à la caisse »
Estimées en 2018 à 77,4 M€ (61 M€ Bx-Métropole, 2,6 M€ Mérignac), le projet atteint déjà 98,35 M€ (81,4 M€ Bx-M, 4,2 M€ Mérignac,soit + 1,6 M€/+ 60 %) Le cout d’acquisition foncier a aussi flambé, passant de 23,6 M€ en 2018 à 35,7 M€ aujourd’hui !
L’Egypte a grandi avec son Pharaon « Toutankhamon », craignons que Mérignac ne doive son déclin qu’à « Tout’en’béton » !

Patrice LASSALLE-BAREILLES, Conseiller et Délégué Municipal HORIZONS, Maria IACOB-GARIBAL, Conseillère Municipale