A compter du 26 septembre 2022 la préfète de la Gironde a décidé d’abaisser la vigilance « risque feux de forêt » au niveau Jaune.
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Au vu des conditions météorologiques, la préfète de la Gironde a décidé d’abaisser la vigilance « risque feux de forêt » au niveau Jaune (vigilance moyenne / niveau 2 sur une échelle de 5) pour le département de la Gironde à compter de ce lundi 26 septembre 2022 à 0h00 et jusqu’à nouvel ordre.
Par conséquent, à cette date, les mesures de restrictions relatives à la circulation et le stationnement des véhicules à moteur, aux activités d’exploitation forestière, de travaux sylvicoles, de génie civil, de carbonisation et de sciage ainsi qu’aux activités ludiques et sportives seront levées.
Il reste cependant interdit à l’intérieur des bois, forêts et landes, et ce jusqu’à nouvel à une distance de 200 m :
En savoir plus sur le site de la préfecture
A Mérignac ces interdictions concernent les zones boisées extra-rocade (Marchegay et le parc de Beaudésert), le bois du Burck et le parc du Château.
S’agissant de l’arrêté municipal d’interdiction de fumer dans les parcs, pris le 18 juillet 2022, il demeure applicable et ne sera abrogé qu’au passage en vigilance de niveau jaune par analogie avec les dispositions du règlement interdépartemental de protection de la forêt contre l’incendie.
On a tendance à croire qu’un incendie de forêt et de végétation est causé majoritairement par un aléa naturel telle que la foudre. C'est pourtant l’action humaine, intentionnelle ou non, qui est 9 fois sur 10 la source du départ de feu.
La forêt brûle mais, le plus souvent, le feu débute en dehors de la forêt, dans des friches, des bords de route, de voies ferrées, des jardins, des chantiers, des champs, des vignes. Plus la végétation est fine et sèche, plus elle s’enflamme vite. Aucun espace végétalisé n’est à l’abri du feu. Le changement climatique, qui contribue aux sécheresses et à ce que l'on appelle le "stress hydropique" des sols , accentue l’assèchement de la végétation qui devient plus inflammable et augmente ainsi le risque des feux de forêt et de végétation.
L’activité humaine est la principale cause des déclenchements d’incendies, que ce soit du fait d’une activité économique : chantiers, activités agricoles notamment lors des moissons ou des écobuages mal maîtrisés, distribution d’électricité (ligne électrique qui se dilate...) ou bien d’une activité du quotidien.
En effet, même les travaux des particuliers, les jets de mégots de cigarette mal éteints, les barbecues ou feux de camp, les pétards, le brûlage de déchets verts, ou parfois les incendies de véhicules ou de poubelles, sont aussi la cause d'incendies plus graves.
La moitié de ces feux d’origine humaine est due à des imprudences ou des comportements dangereux.
Passons de bonnes vacances, protégeons-nous et protégeons nos proches. Ayons les bons réflexes ! La prévention du risque incendie de forêt et végétation passe avant tout par des comportements responsables.
En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement. Un simple geste qui peut avoir de graves conséquences sur la nature, détruire des habitations, des entreprises et des campings, tuer des animaux et même menacer des vies humaines.
Les conditions météorologiques sont de plus en plus propices au feu, mais 9 feux sur 10 pourraient être évités grâce à une plus grande vigilance et à l’adoption de quelques gestes simples :
Ayons les bons réflexes : ainsi les feux de forêt et de végétation pourront être évités toute l’année.
En cas d’incendie, avoir les bons réflexes peut aider à se protéger et à protéger autrui :
Les imprudences liées aux travaux et aux diverses activités de loisirs (pique-nique, camping sauvage, feux d’artifice, bricolage, etc.) se déroulent souvent à proximité de parkings, aux abords des forêts ou dans les jardins. La plupart des feux prennent naissance près des zones habitées. Peu d’imprudences ont lieu au coeur des forêts.
Par ailleurs, les études scientifiques concluent que le dérèglement climatique, par l’augmentation de l’intensité et de la durée des sécheresses et des températures caniculaires, favorisera l’éclosion et le développement des feux. En effet, lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, elle permet le départ d’un feu à la moindre étincelle ou braise (mégot mal éteint) et sa propagation rapide. Le risque s’intensifie encore d’avantage s’il y a du vent. Le vent attise le feu et favorise le transport de flammèches à plusieurs centaines de mètres du front de flammes.
Les usagers de la route sont aussi concernés par les feux car ces derniers peuvent être à l’origine d’un geste imprudent. Même s’il est désormais interdit de jeter un mégot sur la voie publique sous peine d’amende, cette mauvaise habitude est encore présente. Un mégot mal éteint, abandonné dans la végétation sur une aire d’autoroute ou jeté par la fenêtre d’un véhicule, peut être à l’origine d’un feu.
Bien souvent, ce sont les gestes du quotidien qui sont à l’origine des départs de feux, tels que jeter un mégot de cigarette, allumer son barbecue au milieu de son gazon, faire des travaux provoquant des étincelles à proximité d’herbes desséchées. Ces gestes a priori anodins peuvent avoir de lourdes conséquences.
Les conditions météorologiques (sécheresse, température et vent) ont une forte influence sur la sensibilité de la végétation au feu et sur la vitesse de propagation.
Selon Météo-France, le printemps 2022 se range au troisième rang des printemps les plus secs depuis le début du XXe siècle, derrière 2011 et 1976, année de sécheresse historique. Il s’est également classé troisième printemps le plus chaud. Ceci est lié notamment à un mois de mai le plus sec jamais enregistré, avec des cumuls de pluies inférieurs à 20 mm sur une grande partie du territoire, et le plus chaud avec une température moyenne de 17,8 °C, soit un degré de plus que le précédent record de mai 2011. La sécheresse des sols correspond à celle habituellement relevée mi-juillet. En ce début d’année 2022, toutes les régions enregistrent un nombre de feux au-dessus des moyennes enregistrées au cours des 10 dernières années.