Parc du Vivier
60 Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 33700 Mérignac, France
Horaires

Du 1er novembre au 31 mars

lundi 8h00-18h30 
mardi 8h00-18h30
mercredi 8h00-18h30
jeudi 8h00-18h30
vendredi 8h00-18h30
samedi 8h00-18h30
dimanche 8h00-18h30

 

Du 1er avril au 31 mai

lundi 8h00-19h30 
mardi 8h00-19h30
mercredi 8h00-19h30
jeudi 8h00-19h30
vendredi 8h00-19h30
samedi 8h00-19h30
dimanche 8h00-19h30

Du 1er juin au 31 août

lundi 8h00-21h00 
mardi 8h00-21h00
mercredi 8h00-21h00
jeudi 8h00-21h00
vendredi 8h00-21h00
samedi 8h00-21h00
dimanche 8h00-21h00

 

Du 1er septembre au 31 octobre

lundi 8h00-19h30 
mardi 8h00-19h30
mercredi 8h00-19h30
jeudi 8h00-19h30
vendredi 8h00-19h30
samedi 8h00-19h30
dimanche 8h00-19h30

L'histoire du parc et de la chartreuse

La chartreuse, construite entre 1780 et 1790 au lieu-dit Pigala, probablement pour le compte d’un sieur C. Blanc, devient propriété en 1905 d’une vieille famille de négociants bordelais en cognac, les Exshaw.

Ils agrandissent la chartreuse, lui donnant un style « folie XVIIIe » ; elle est désormais connue sous le nom de « Vivier ». Pendant la Seconde Guerre, la chartreuse abritera le ministère de l’Air rapatrié à Bordeaux avec le gouvernement en juin 1940, puis les cadres de la Luftwaffe. La famille Exshaw vend le domaine en 1972 à la Ville de Mérignac ; sur une partie de la vaste propriété, on installera la cité de l’Yser, la résidence municipale pour personnes âgées Jean Brocas et on ouvrira l’avenue Roland Dorgelès.

Dans le parc de dix hectares, entre la chartreuse et ses dépendances devenues en novembre 1973 office socioculturel, la Ville fait édifier par l’architecte Soulard le bâtiment moderne, siège des services municipaux des archives communales depuis mars 1980 et de la bibliothèque publique jusqu’à son départ pour la médiathèque en novembre 2007.

Source : « Origine et essor des quartiers de Mérignac », Ginette et Pierre Gilliard

Découvrir la richesse du parc du Vivier

Des cèdres du Liban de 140 ans, de vénérables chênes, de solides platanes, des peupliers, des magnolias à grandes fleurs, des cyprès chauves et quelques raretés comme ces pins parasols dont le doyen a dépassé les 80 ans... Le parc du Vivier est un écrin de 9 ha au coeur de la ville, un poumon vert, une rareté dans un centre-ville.

En 1979, la Ville l’ouvre au public. Depuis, les Mérignacais y flânent à l’ombre, s’égayent sur la vaste pelouse centrale et détaillent les collections de camélias, rhododendrons et plantes à massifs annuelles (plus de 40 000). Sur les étangs, ces anciens viviers autrefois remplis de poissons et qui ont donné leur nom à l’endroit, les parents pointent du doigt les mandarins et les canards, tandis que les enfants les tirent par la manche, impatients d’aller tester l’aire de jeu flambant neuve et le traditionnel carrousel.

Grelinette et goutte-à-goutte

Plus loin, quand il s’écarte de la prairie pour s’enfoncer dans les sous-bois, le promeneur découvre un monde de quiétude où pourtant grouille la vie. La gestion écologique du parc favorise la biodiversité, avec plusieurs espèces endémiques protégées (cistude, lézard des murailles, couleuvre jaune et verte) : dans les rares parties tondues, l’herbe est assez haute pour favoriser la reproduction des insectes. Avant plantation des massifs, le sol est travaillé à la grelinette. Le désherbage manuel ou mécanique est rare et ne concerne que les zones « prestige » et récréatives. Les produits phytosanitaires sont bannis depuis 2008 !

L’arrosage s’effectue de nuit, à partir d’un forage dont le débit est automatisé, tout comme le goutte-à-goutte, concentré sur les massifs et les pelouses entourant la chartreuse. L’eau qui alimente les bassins est, elle aussi, issue du forage et fonctionne en circuit fermé. L’éclairage est équipé d’une horloge astronomique pour éviter l’allumage inutile, faire des économies d’énergie mais aussi assurer la sécurité des usagers et agents.

Un lieu nature jardiné « à la française »

Mais si les Mérignacais sont présents toute l’année dans cet éden de biodiversité, ce n’est pas seulement pour profiter du mobilier certifié PEFC, ni pour les écureuils ou les paons qui font la roue, c’est aussi parce que le parc du Vivier abrite depuis 1976 l’Hôtel de Ville et ses services administratifs. Depuis 1980, on y trouve également le bâtiment des archives municipales, moderne et intégré, qui fait face à la chartreuse. Ancienne propriété d’une famille de négociants bordelais dont la construction date de 1780.

Dans les jardins à la française de la mairie, les jeunes mariés et les familles qui fêtent leurs retrouvailles après les temps confinés, aiment immortaliser leur bonheur en photo. Et l’été, ils ont tout leur temps pour flâner parmi les innombrables vivaces ou faire la sieste à l’ombre des arbres majestueux : le parc ferme à 21h.

Les paons, symbole de la nature en ville

Les paons vivent dans le parc du Vivier comme en leur royaume. Donné il y a bien longtemps à la mairie, le couple originel s’est acclimaté et reproduit, puis d’autres après lui. En 2021, la mairie comptabilisait 30 paons !
Adoptés par les Mérignacais, ces nobles animaux sédentaires sont devenus un symbole municipal au point d’avoir prêté leur nom à certains éléments de communication de la Ville (vous pouvez signaler un incident à Léon sur l’application mobile de la Ville !).

Si des spécimens s’échappent, ce n’est jamais très loin : le paon est trop lourd pour voler sur une longue distance. Pour circonscrire leur population, la Ville a donné plusieurs paons à d’autres communes, transporté quelques sujets à la ferme découverte de Beaudésert et dans le parc de Bourran où leurs déjections constituent un excellent engrais. Au printemps, leurs cris d’amour animent le parc. C’est bruyant ? C’est à ce prix que la nature et la ville cohabitent !

Le parc du Vivier en images :