Découvrir la richesse du parc du Vivier
Des cèdres du Liban de 140 ans, de vénérables chênes, de solides platanes, des peupliers, des magnolias à grandes fleurs, des cyprès chauves et quelques raretés comme ces pins parasols dont le doyen a dépassé les 80 ans... Le parc du Vivier est un écrin de 9 ha au coeur de la ville, un poumon vert, une rareté dans un centre-ville.
En 1979, la Ville l’ouvre au public. Depuis, les Mérignacais y flânent à l’ombre, s’égayent sur la vaste pelouse centrale et détaillent les collections de camélias, rhododendrons et plantes à massifs annuelles (plus de 40 000). Sur les étangs, ces anciens viviers autrefois remplis de poissons et qui ont donné leur nom à l’endroit, les parents pointent du doigt les mandarins et les canards, tandis que les enfants les tirent par la manche, impatients d’aller tester l’aire de jeu flambant neuve et le traditionnel carrousel.
Attention, la nature n’est jamais loin... Tenez, regardez, là : une tortue cistude (espèce protégée) traverse le chemin de terre ! Trop facile de la prendre en photo pour l’envoyer sur les réseaux : le parc dispose de bornes wifi.

Grelinette et goutte-à-goutte
Plus loin, quand il s’écarte de la prairie pour s’enfoncer dans les sous-bois, le promeneur découvre un monde de quiétude où pourtant grouille la vie. La gestion écologique du parc favorise la biodiversité, avec plusieurs espèces endémiques protégées (cistude, lézard des murailles, couleuvre jaune et verte) : dans les rares parties tondues, l’herbe est assez haute pour favoriser la reproduction des insectes. Avant plantation des massifs, le sol est travaillé à la grelinette. Le désherbage manuel ou mécanique est rare et ne concerne que les zones « prestige » et récréatives. Les produits phytosanitaires sont bannis depuis 2008 !
L’arrosage s’effectue de nuit, à partir d’un forage dont le débit est automatisé, tout comme le goutte-à-goutte, concentré sur les massifs et les pelouses entourant la chartreuse. L’eau qui alimente les bassins est, elle aussi, issue du forage et fonctionne en circuit fermé. L’éclairage est équipé d’une horloge astronomique pour éviter l’allumage inutile, faire des économies d’énergie mais aussi assurer la sécurité des usagers et agents.