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Fermeture du parc de Bourran : les pluies abondantes de ces derniers jours ont provoqué la montée des eaux du bassin du parc de Bourran qui à présent déborde. Par mesure de sécurité le parc sera fermé jusqu'à nouvel ordre.
Le 14 septembre, un plan d'action a été mis e place par Fabienne Buccio, préfète de la Gironde, pour répondre à l’évolution de la situation sanitaire.
Evénements, rassemblements et manifestations sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public :
En ce qui concerne la vie sociale :
En ce qui concerne la vie privée :
Ce plan d’actions est territorialisé, adapté aux spécificités de la métropole et aux caractéristiques de l’épidémie chez nous
Ce plan d’actions a une logique simple :
Ce plan d’actions a des principes clairs :
Ce plan d’action a donc des objectifs forts :
Ce plan d’actions a aussi une méthode, dans son élaboration comme dans sa mise en œuvre :
1) Il s’agit d’abord d’assurer en toutes circonstances la disponibilité du système de soins.
L'ARS organise, en lien avec le CHU, une territorialisation de la prise en charge par les établissements publics et privés de toute l’agglomération, voire au-delà, où l’offre de soins est beaucoup moins sollicitée.
le CHU dispose d’une capacité de réserve en termes de lits de réanimation ; selon les scénarii, l’offre de lits en réanimation actuelle de 180 lits peut passer à 300 lits, ce qui devrait permettre d’absorber une aggravation de la situation si elle a lieu.
2) Il s’agit ensuite de renforcer et réguler l’offre de tests, et mettre en œuvre plus effectivement la doctrine « Tester, Tracer, Isoler ».
Il faut lutter contre l’embolie du système de tests, manifeste et probablement conjoncturelle en raison de la rentrée, en agissant sur deux leviers :
sur la demande de tests : en réservant l’accès immédiat aux tests aux malades, cas suspects symptomatiques et cas contacts, publics prioritaires comme les soignants. Des nouveaux centres de dépistages dédiés seront ouverts dès cette semaine.
sur l’offre de tests : en mobilisant les laboratoires les moins sollicités, en poursuivant la formation des infirmières scolaires, des personnels de santé des rectorats, des universités, des collectivités, des SDIS, et en organisant une concertation accrue sur tout le territoire des établissements de prélèvement. Une entraide inter-régionale des CHU de Poitiers et Limoges est déjà mise en place.
3) Il s’agit aussi de protéger les plus vulnérables.
Comme c’est le cas lors d’une canicule, les maires devront utiliser leurs registres communaux qui recensent les plus vulnérables pour les appeler régulièrement et organiser avec les CCAS et les CIAS des portages de repas.
Les services d’aide à domicile et les personnels au contact des plus vulnérables,seront sensibilisés, en lien avec le conseil départemental.
En ce qui concerne spécifiquement les résidents en EPHAD :
Poursuite de l’application du protocole de crise : concentration des personnels multi-sites sur un seul pour éviter la circulation entre établissements, isolement de tout résident suspect COVID-19, dépistage de tout le personnel ou de tous les résidents en cas de suspicion.
Limitation des visites à deux personnes, par semaine et par résident.
4) Pour cela, il est nécessaire d’être très ferme à l’encontre des comportements à risque.
Il s’agit de contrôler l’effectivité des mesures de protection existantes.
Verbalisation accrue par les forces de sécurité intérieure pour absence de port du masque aux abords des établissements scolaires et ans l’hyper-centre de Bordeaux. Samedi soir 26 verbalisations ont eu lieu sur les quais de Bordeaux.
Appui des polices municipales afin de procéder à de telles opérations et multiplier l’information par l’affichage.
Pour contribuer à ces missions, le gouvernement a décidé de détacher une compagnie républicaine de sécurité à Bordeaux.
Il s’agit ensuite de ralentir très fortement la circulation du virus.