06/12/2022
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Questions, réponses avec Alain Anziani et six habitants

Après le traditionnel petit déjeuner proposé par la mairie, avant d'entamer le débat, les invités sont entrés dans le bureau du maire. Après un tour de table où chacun s'est présenté, le maire a introduit l'échange par un rapide tour d'horizon des projets à venir. Débute 1h30 de débat. 

Jeanne-Marie Bulan :

Dans mon quartier, les trottoirs sont sales. Qui doit nettoyer ? Comment redonner la place qu'il mérite au piéton ?  

Silviane Ballatore :

Et dans le parc de Bourran, entre le lac et la fontaine, qui peut nettoyer les eaux stagnantes ? 

 

Alain Anziani :

Vous avez raison, dans vos quartiers et en général sur l'agglomération, l'entretien des trottoirs doit s'améliorer. Quant aux parcs, cette compétence n'appartient pas à la mairie, mais à la Métropole. C'est à elle de les nettoyer car ils sont sous sa responsabilité. Mais on peut et on doit faire mieux ! Cependant, selon le barème de satisfaction édité chaque année sur la Métropole, les habitants sont globalement satisfaits de la propreté en ville. Les grands axes sont propres. Ceci dit, je ne conteste pas votre avis : il me semble, moi aussi, que dans sa rue, chacun doit balayer devant sa porte. Même si les services métropolitains doivent intervenir partout et efficacement, chaque habitant peut nettoyer régulièrement sa partie de trottoir. Concernant les difficultés de circulation des piétons, j'ai lancé un vaste « plan marche métropolitain ». Je suis comme vous, j'essaie de marcher le plus possible et quand je vois un trottoir sale ou encombré de voitures, je râle. L'objectif est que l'on puisse marcher seul, avec une poussette, une canne, sans obstacle. Mais le déploiement de ce plan prend du temps. À Mérignac, il va d'abord concerner l'avenue de la Libération qui relie le centre-ville et Capeyron. Nous allons l'agrémenter de bancs et la rendre propre à la pratique de la marche. L'enquête publique est lancée. 

Jean-Pierre Lacombe :

En ville, les arbres meurent s'ils sont plantés dans des pots ou entourés par du bitume. 

 

Alain Anziani :

La présence des arbres en ville est pour nous tous une préoccupation majeure. J'ai consulté un expert en écologie végétale et il m'assure que l'on peut planter sur les trottoirs, mais il est vrai qu'il faut laisser un large espace non bitumé pour que les racines se déploient sans souffrir. Sur la place Charles-de-Gaulle, les arbres morts avaient été mal plantés par un prestataire qui avait sous-évalué la présence des réseaux en sous-sol. Ils ont été remplacés par de nouvelles essences. Même les arbres en bacs à cet endroit semblent tenir. Nous sélectionnons des espèces locales, peu gourmandes en eau et nous privilégions les petits sujets qui ont le plus de chance de devenir adultes. Mais il faut un peu de patience pour les voir grandir.