La Belle Hélène

En effet, depuis cette irrésistible parodie des héros de l’épopée homérique créée en 1864 jusqu’à la chute du Second Empire en 1870, il n’y eut plus guère de soirées à Paris sans représentation d’une œuvre d’Offenbach.

Le désopilant récit parodique de l’enlèvement d’Hélène par le berger Pâris, origine de la fameuse guerre de Troie, permit de dénoncer d’une manière encore feutrée (la censure était passée par là !) la frivolité des mœurs parisiennes de l'époque et de condamner les vices éternels de l’humanité et de ses gouvernants. Mais au-delà de l'intention du livret, encore et toujours de la plus grande actualité, sa richesse mélodique, son raffinement de l’invention instrumentale avec un équilibre musical rare entre distanciation et émotion, sont autant de qualités qui font de cette partition une réussite largement digne des opéras des compositeurs "sérieux".

Une mise en scène entraînante et une distribution de chanteurs talentueux nous transporteront de plain-pied dans cette mythologie grecque aussi enchanteresse que désopilante…

Direction musicale : Claude Lourties

Mise en scène: Renaud Sorel

Orchestre Mélodia Chœur mélopée de Toulouse productions TLA

Avec : Valentine Lemercier (Helene)

Estelle Danvers (Partoenis)

Laeticia Antonin (Elena)

Jeremy Duffaut (Paris)

François Harismendy (Agamemnon)

Michel Vaissiere (Calchas)

Fabrice Lelièvre (Ménélas)

Grégory Juppin (Oreste)

Yvan Rebeyrol (Achille)

Benoit Jeannes (Ajax 1)

Jean Pierre Duclos (Ajax 2)

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