12/02/2022
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Un club historique

Il revendique 58 ans de présence au club. Claude Selva, « Coco » pour les nombreux intimes, est un mordu d’avant la première heure, lorsque le Sport athlétique mérignacais s’appelait encore le Stade amical mérignacais. « En 1972, le SAM a remplacé ce premier club omnisports de Mérignac et a permis à la fois de professionnaliser les pratiques sportives et de les démocratiser. C’est une immense aventure, menée par des passionnés et des bénévoles. Dès le départ, le SAM a fédéré des centaines d’adhérents », assure Coco Selva.

Des évènements festifs tout au long de la saison

Pour célébrer cet anniversaire, le SAM va organiser plusieurs événements tout au long de la saison. Le nouveau site Internet du club devrait être lancé le 4 février, jour J des 50 ans. Deux projets de vidéo documentaire et de livre retraçant l’histoire du club omnisports pourraient aussi voir le jour en 2022. Point d’orgue de cette année anniversaire : un événement sportif et festif pensé pour tous les samistes, et programmé en fin de saison.

Nicolas Canteloup au SAM Foot

Et si l’ex-secrétaire du club, également ex-entraîneur de l’équipe de foot première, a la mémoire des victoires et des exploits sportifs, il aime surtout raconter l’application des entraîneurs à former les enfants, la motivation des jeunes, l’organisation des arbres de Noël, les défilés au son de la fanfare dans les rues de Mérignac, la convivialité et... la première scène de Nicolas Canteloup. « En 1974, il avait 11 ans et jouait dans la section foot. À l’époque, j’organisais le spectacle de Noël et il m’a demandé s’il pouvait monter sur scène. Nicolas Canteloup est arrivé déguisé en Dalida, a chanté le tube “Salma ya salama”. Non seulement il a gagné le radio crochet, mais il a été repéré par un imprésario », raconte Coco Selva. Aujourd’hui, en pleine pandémie, les fêtes et les rassemblements sont plus compliqués à organiser. Pourtant, Coco Selva l’affirme : « Beaucoup de parents suivent leurs petits dans les salles. Le SAM rassemble bien au-delà des limites du terrain. »

Développer les missions sociales

Nouveau président du club omnisports élu en décembre dernier, Dominique Orignac en témoigne. « C’est en accompagnant mon fils de 7 ans à l’escrime que j’ai découvert le SAM », explique-t-il. À la tête d’une nouvelle équipe, Dominique Orignac ne cache pas ses ambitions. Le nouveau patron veut développer les missions sociales du club, à travers le service de Cohésion sociale, mais également le sport santé. Et aider ainsi tous ceux qui souffrent d’exclusion ou de précarité à reprendre confiance en eux via le sport !

50 ans toujours chamion
Dominique Orignac, président du SAM

« Le SAM, un partenaire incontournable »

« À Mérignac, nous avons 49 fédérations représentées et 226 clubs
sportifs, mais le SAM est une spécificité de notre commune et participe à son identité. Ce club hors norme est bien évidemment un partenaire essentiel dans le développement de la politique sportive de la Ville. D’abord parce qu’il propose un large choix de pratiques dans tous les quartiers, mais aussi parce qu’il véhicule des valeurs de bénévolat, de solidarité, de respect et qu’il apporte ainsi une vision citoyenne dès le plus jeune âge. En juillet dernier, Mérignac a obtenu le label « sport santé » qui va permettre à la commune de développer les pratiques pour celles et ceux qui sont éloignés du sport, les personnes en surpoids, par exemple, ou celles qui suivent un parcours de soins. Pour cela, nous créons des partenariats avec des associations, dont le SAM. Il est incontournable.»

Cécile Saint Marc, adjointe au Maire, déléguée au sport

Mérignacais, ils brillent aux Jeux paralympiques

Fédéric Villeroux, joueur de cécifoot, capitaine de l’équipe du SAM et de l’équipe de France, a obtenu une médaille d’argent aux Jeux paralympiques de Londres et a participé à ceux de Tokyo l’été dernier.

Béatrice Aoustin, licenciée de la section Athlétisme du SAM, est une championne nationale et internationale de sport adapté. Elle s’entraîne pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.

Ils témoignent

« J’ai découvert ma vocation sociale au SAM»

« Après un bac pro en mécanique auto que je n’avais pas vraiment choisi, puis une formation dans la charpente, qui me plaisait, mais pour laquelle je n’ai pas trouvé un emploi à la hauteur de mes espérances, j’ai fait un bilan de compétences. La mission locale m’a orienté vers le service de Cohésion sociale du SAM et j’ai été étonné de m’y sentir aussi à l’aise. J’ai commencé par un stage, puis j’ai enchaîné par un service civique. Le SAM m’a alors proposé une embauche et le financement de ma formation d’éducateur sportif. Aujourd’hui, mon rôle consiste à présenter des pratiques sportives diverses et variées à des enfants qui ont des troubles du spectre autistique, ou des personnes qui souffrent de handicap moteur. Au service de la Cohésion sociale, nous développons l’éveil au multisport adapté, mais aussi les activités physiques pour les personnes souffrant de maladies chroniques. J’aime cette idée que le sport est un vecteur de santé et d’inclusion : ici, j’ai vraiment trouvé ma vocation. »

Gaétan Galan, 30 ans, éducateur sportif au SAM Cohésion sociale

« Des gymnastes de 16 à 92 ans ! »

« La section de gym volontaire s’adresse plutôt aux femmes, mais nous avons aussi quelques hommes ! Nous proposons de la gym douce, du pilates, de la gym d’entretien, et des activités plus toniques, comme le step et la zumba. La fédération nous a attribué le label « sport santé. » Chez nous, les adhérents peuvent pratiquer toutes les activités et choisir parmi les 36 heures de cours hebdomadaires. C’est vraiment ça l’esprit de la gym volontaire : assurer des pratiques variées, pour favoriser le bien-être de chacun. Par ailleurs, nous proposons de la marche nordique, qui permet à la fois de faire du sport et de nouer des liens sociaux. Au-delà des cours, nous organisons des repas et des moments conviviaux. Et tout ça, grâce à l’implication des huit bénévoles qui gèrent la section ! »

Monique Poitreau, Présidente bénévole de la section Gymnastique volontaire depuis 1998, et viceprésidente de la Fédération des clubs omnisports de France
50 ans et toujours champion

« J’aime donner le meilleur de moi-même ! »

« J’ai commencé à m’entraîner à la section escrime du SAM dès l’âge de 6 ans. Je voulais faire comme ma grande soeur Elsa : elle a 20 ans, s’entraîne aussi au SAM et c’est une championne ! L’an dernier, elle a participé aux championnats du monde, en Roumanie. Moi, je m’entraîne plusieurs fois par semaine, et comme il y a beaucoup de sportifs plus expérimentés que moi, je peux progresser. Au SAM, j’ai rencontré mes meilleures amies, Adèle Alix et Alice Catrose. Ensemble, on partage tout, le stress avant les compétitions et la joie des victoires. L’an dernier, nous avons gagné le championnat de France en équipe, en national 2. Récemment, nous avons aussi participé à un circuit européen. Moi, j’aime gagner, donner le meilleur de moi-même et je rêve de participer le plus possible à des compétitions européennes, voire internationales. »

Maelle Gargne, 17 ans, fleurettiste, championne de France en équipe 2021, national 2
50 ans et toujours champion !