L'info éco de la semaine à Mérignac

Cap Ingelec transfère son siège à Mérignac

Quelques semaines après avoir pris à bail un immeuble de 850 m² dans le parc de Pelus (celui de l’ancienne direction régionale de l’UGAP qui, entre temps, s’est relocalisée dans le quartier de l’aéroport), Cap Ingelec vient d’annoncer le transfert de son siège à Mérignac à partir du 11 avril, commune où l’entreprise était née il y a une trentaine d’années.
Cap Ingelec avait ensuite transféré l’essentiel de son activité à Saint-Jean d’Illac en 2001, où l’entreprise a progressivement constitué un mini-campus allée des Palanques, tout en devenant le premier employeur de la ville. Elle maintient une forte présence à Saint-Jean d’Illac, mais installe tous ses services support, soit une quarantaine de personnes, à Mérignac.
En termes d’activité, Cap Ingelec est spécialisée dans la conception et la réalisation de data centers, de salles blanches et d’« infrastructures critiques ». Cap Ingelec est aussi considérée comme un des fleurons économiques et une des entreprises les plus innovantes de Gironde, avec 400 collaborateurs répartis dans 9 agences (dont 120 à Saint-Jean d’Illac) et près de 185 millions d’euros de chiffre d’affaires pour le groupe en 2021.

Signe de bonne santé, l’entreprise vient de réaliser une opération de croissance externe en rachetant la société Ingenova (40 personnes) début janvier, entreprise spécialisée dans l’aménagement de salles informatiques.

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Le tram aéroport dans sa dernière ligne droite

Avec la pose du tablier du pont au-dessus de la rocade, le chantier du tram aéroport vient de franchir son étape la plus spectaculaire. Entre le samedi 2 à 21h00 et le dimanche 3 avril à 5h00, les équipes ont installé le tablier du nouveau pont situé entre les échangeurs 10 et 11. Sur le plan des chiffres, il faut retenir que la charpente métallique du pont pèse 500 tonnes, qu’il s’étend sur 100 mètres de long et 10,5 mètres de large. Il est dimensionné pour accueillir le tram, une piste cyclable et offre aussi la possibilité d’insérer ultérieurement une future station.

Au-delà des chiffres, la pose du tablier a été une prouesse de méthode qui a mobilisé une quarantaine de personnes, mais qui n’a quasiment pas eu d’impact sur la circulation de la rocade.

Le tramway aéroport permettra de relier, à partir de mars 2023, les 4,7 kilomètres de distance situés entre la station des quatre chemins et le terminal de l’aéroport en moins de 10 minutes. Le chantier, débuté en juillet 2019, aura duré près de quatre ans, coûté 90 millions d’euros et mobilisé près de 120 entreprises.

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L’aéroport se tourne vers l’avenir

L’aéroport a lancé un communiqué de presse, le 31 mars dernier, dans lequel il fait le point sur ses actions et ambitions en matière d’intégration environnementale. Le communiqué rappelle notamment que la société aéroportuaire a investi plus de 8 millions d’euros depuis deux ans pour accélérer la transition écologique de sa plateforme, notamment pour diminuer ses émissions de CO².
Concrètement, l’objectif pour l’aéroport est de proposer une réduction massive de l’empreinte carbone des infrastructures et de compenser le reliquat afin d’obtenir la neutralité carbone dès 2030. Pour ce faire, cinq actions principales sont mises en place : l’installation de 3.000 m² de panneaux photovoltaïques, notamment sur le parking P0 ; le remplacement de l’intégralité des façades vitrées (1.750 m²) du hall B ; le remplacement de l’intégralité de la flotte de véhicules et le lancement d’études sur la géothermie et sur le comptage des consommations énergétiques.

Le communiqué propose également un bilan d’étape du schéma de composition générale, dont le but est d’imaginer pour l’aéroport les infrastructures de demain, en lien avec les collectivités locales et au service du territoire. A l’heure actuelle, l’aéroport a réalisé des analyses multicritères en fonction du trafic, des incursions sur les pistes, des coûts de sécurité, de maintenance, de mise aux normes et des différents enjeux environnementaux notamment. Ces différentes analyses sont actuellement à l’étude.

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Carnet : une nouvelle vice-présidente en charge de l’urbanisme à Bordeaux Métropole

Marie-Claude Noël vient d’être élue vice-présidente déléguée à l’urbanisme de Bordeaux Métropole en remplacement de Bernard-Louis Blanc, démissionnaire pour raisons personnelles. Née en 1956, Marie-Claude Noël est ingénieure et docteure en 3ème cycle. Elle dirige également un cabinet d’études et de conseil pour les collectivités locales.

Sa première élection au conseil municipal de Bordeaux remonte à 1989, pour le dernier mandat de Jacques Chaban-Delmas. Durant les différents mandats d’Alain Juppé, elle siège dans l’opposition (avec deux interruptions de 1995 à 2001 et de 2014 à 2020) aux côtés de Pierre Hurmic. Son principal dossier à la Métropole sera la refonte du plan local d’urbanisme (PLU) à partir de 2023.

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Sur vos tablettes : Le club des entreprises de Mérignac rencontre celui de Pessac le 19 avril

Les clubs des entreprises de Mérignac et de Pessac organisent une rencontre commune le mardi 19 avril, à partir de 18h30, au Vinimarché de Pessac (10, avenue Gustave Eiffel).
Sur inscription.

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