19/03/2021
Min de lecture

Tarmaq rentre dans le concret

Signature annulée en raison de l'annonce du 1er ministre du confinement en Ile de France

Quelques mois après la création de l’association de préfiguration, le projet Tarmaq, future Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux, rentre dans le concret et commence à dérouler sa feuille de route. Une étude de programmation de bâtiments (environ 20 000m2) va démarrer dans les prochaines semaines. En parallèle, une étude de faisabilité sur les parcours de visite sera lancée. Le volet formation, dimension majeure du projet, est quant à lui déjà largement défini.

Sur le volet foncier, l’Etablissement Public Foncier (EPF) de Nouvelle-Aquitaine a été mandaté pour compléter l’assiette de 10 hectares, dont les collectivités maîtrisent déjà 65%. Pour ce qui est de la structuration de l’association, le fonds de dotation se concrétise ainsi que la politique d’adhésion et de partenariat.

La meilleure illustration en est la signature ce 22 mars au Pin Galant de la double adhésion au projet de l’armée de l’Air et de l’Espace et du Gifas, qui représente l’ensemble des industriels du secteur. L’événement se déroulera en présence du général Philippe Lavigne, Chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, d’Éric Trappier, président du Gifas et PDG de Dassault Aviation, d’Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, d’Alain Anziani, maire de Mérignac et président de Bordeaux Métropole, et de Jean-Jacques Gondallier de Tugny, président de Tarmaq.

En savoir plus sur le site www.tarmaq.com

Le territoire fait front derrière Sabena Technics

Alain Anziani, Maire de Mérignac et Président de Bordeaux Métropole, alerte sur la situation de Sabena Technics, écartée de l’appel d’offre pour la maintenance des Dassault Falcon 200 Gardian et des Dassault Falcon 50 de la Marine. Cette décision du Ministère des armées pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’entreprise basée à Mérignac, où Dassault Aviation assemble et répare ses appareils. Elle est également en contradiction avec la volonté affichée de défendre et de réindustrialiser notre pays.

Sabena Technics est une référence internationale en matière de maintenance des avions et emploie près de 1.000 salariés à Mérignac. Dans la crise que traverse le secteur de l’aéronautique, chaque marché est crucial, en particulier dans le domaine militaire qui compense en partie les réductions drastiques d’activités de l’aéronautique civile.

Le Ministère des armées a récemment relancé l’appel d’offre pour la maintenance des Dassault Falcon 200 Gardian et des Dassault Falcon 50 de la Marine. Ce marché représente actuellement un chiffre d’affaires annuel de 40 millions d’euros et mobilise une centaine d’emplois. Le Ministère des armées pourrait attribuer dans les prochains jours ce marché à une société suisse à capitaux américains.

Dans un contexte où l’Etat ne cesse de rappeler la nécessité d’une souveraineté industrielle, il est incompréhensible de contribuer à la fragilisation de nos entreprises, déjà fortement touchées par l’effondrement de l’activité. De plus, une telle décision serait totalement contradictoire avec l’esprit du plan de relance aéronautique de juin dernier.

Par ailleurs, si l’entreprise américano-suisse venait à être retenue, la qualité du soutien technique des aéronefs militaires français basés dans le Pacifique serait impactée. Jusqu’à présent, le Centre Industriel du Pacifique est une unité de maintenance commune dotée d’un effectif de 110 personnes. Elle est regroupée dans un seul hangar à Mérignac et gère les Falcon et les CASA 235. Cette organisation mutualisée a démontré toute sa pertinence et son efficacité depuis plus de 25 ans. Faire intervenir deux industriels différents dans ce circuit de maintenance manque de cohérence. La qualité de la maintenance et les apprentissages mutuels sur ces différentes catégories d’avion s’en trouveraient fortement dégradés, aux dépens de l’activité et de la sécurité militaires.

En savoir plus sur le site Sabena technics

Mutuelle, Insertion professionnelle et nouveaux arrivants : ZIRI poursuit sa progression

A l’occasion du 11ème meeting ZIRI qui s’est tenu le 18 mars, une dizaine d’adhérents du réseau ont pu découvrir l’offre de « Mutuelle by ZIRI », proposée par Malakoff Humanis depuis octobre 2020. L’offre a déjà été souscrite par une centaine de salariés du réseau a permis aux adhérents de réaliser 23% d’économies.

Ce temps d’échanges a également permis à l’Adapei 33 de présenter son ESAT de transition Messidor, implanté au sein de l’ESAT de Blanquefort, un établissement spécialisé dans l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap (psychique principalement) au sein d’entreprises non-adaptées.

Pour mémoire, ZIRI (Zone d’Intégration des Réseaux Intelligents) est une démarche animée et développée par Bordeaux Technowest depuis 2013. Son objectif est de réduire l’impact environnemental de l’activité économique, grâce à l’optimisation des flux, et le développement de synergies industrielles. Lancée dans un premier temps sur l’Ecoparc de Blanquefort, la démarche s’est depuis étendue à l’Aéroparc (zones de la Morandière au Haillan, du Phare à Mérignac).

Depuis sa création, elle a permis de mettre en place un achat groupé d’énergie verte (gaz et électricité), de réemployer des déchets en tant que matière première ou encore d’organiser du covoiturage inter-entreprise. Ces démarches ont permis aux adhérents d’économiser 17% sur leurs dépenses énergétiques, de valoriser 27,8 tonnes de déchets mais également de générer de la productivité, de la compétitivité et de nouvelles créations d’activités.

La Ville de Mérignac est un partenaire actif de cette démarche à laquelle participent déjà une dizaine d’entreprises de la commune dont l’Hôtel Kyriad Prestige, la concession Seat/Skoda, Guysanit, Pain et Partage, SDA. Ce 11ème meeting ZIRI était d’ailleurs l’occasion d’accueillir une nouvelle entreprise mérignacaise : EPDM Aquitaine, implantée 5, allée Félix Nadar, et spécialisée dans les systèmes d’étanchéité pour toitures plates.

En savoir plus sur le site https://reseau-ziri.com/

Un nouvel axe entre Vert Castel et Caroline Aigle

Bordeaux Métropole va démarrer dans les prochaines semaines les travaux pour créer une voirie qui reliera, dès la fin de l’été, l’avenue de la grande semaine à la rue Caroline Aigle, c’est-à-dire les zones d’activité les plus récentes de l’OIM Bordeaux Aéroparc, Vert Castel (Progefim) et Caroline Aigle (DL Construction).

Le tronçon ne portera que sur 150 mètres, mais proposera un troisième axe nord-sud entre Mérignac et Le Haillan, parallèle à l’avenue de la Grange Noire et au chemin du Phare, et surtout un raccourci vers les échangeurs 9 et 10 de la rocade. Avec une fréquentation attendue de 8 à 10.000 véhicules par jour, il deviendra rapidement un axe important.

Le nouveau tronçon, d’une largeur de 24 mètres, fonctionnera en 2 X 1 voie, proposera un axe cyclable et une voie verte. Le coût des travaux est de 1,1 millions d’euros.

Sur vos tablettes : Le club des entreprises organise un speed meeting en visioconférence le 26 mars prochain

Le club de entreprises organise le vendredi 26 mars à l’heure du déjeuner un nouvel événement business en visioconférence.

Chaque entreprise aura l’occasion de participer à plusieurs rendez-vous en salon privatif avec les autres membres présents. Chaque inscrit a également la possibilité d’inviter la personne de son choix. Inscription obligatoire (le lien de connexion sera transmis ultérieurement).

Je m'inscris

À savoir

Pour ne rien manquer de l'actualité économique à Mérignac : abonnez-vous à la lettre d'information économique.